Un CAP après un BAC général ?

18:00:00



Bonjour à toutes, aujourd'hui je vous retrouve pour aborder un sujet particulier, comme vous avez pu le lire dans le titre de cet article. 
Je vais donc vous parler de mon parcours scolaire et surtout le fait de s'engager dans un CAP ce qui n'a rien de "honteux". 
C'est vrai, parfois les CAP sont mal vus. Arrivé en troisième on propose souvent ça aux élèves n'ayant pas de très bons résultats, n'aimant pas l'école... 

Ce qui n'était pas du tout mon cas. Je n'ai jamais était très douée au collège mais je m'en sortais plutôt convenablement. A cette époque je savais ce que je voulais faire. A vrai dire, je l'ai toujours su, je voulais travailler avec les enfants et pour ça je voulais mon BAC. J'hésitais entre auxiliaire de puériculture et éducatrice de jeunes enfants. Alors je me suis laissée le temps du lycée pour en décider. 
J'ai pris moi-même cette décision. Passer le BAC était important pour moi, c'est moi qui avait cette envie. Rien ne me l'imposer. Ni même la société actuelle, mes parents ou encore mon choix d'étude, car ce qu'il faut savoir c'est que pour être auxiliaire on ne vous demande aucun diplôme. J'ai donc fait ce choix toute seule. J'avais envie de me prouver que j'en étais capable. Et je l'ai eu, pas sans difficultés qu'on se le dise, mais je l'ai eu. 
Comme le BAC ne comptait pas pour intégrer une école d'auxiliaire, là aussi j'ai eu le choix sur celui que j'ai voulu passer. J'ai donc choisi un BAC littéraire, c'est celui qui me correspondait le mieux. Je ne le regrette absolument pas. 

Mais voilà, après le BAC ? 
Et bien après le BAC toujours dans l'optique de devenir auxiliaire j'ai intégré une prépa. Cela n'a pas eu les effets escomptés. J'ai eu le sentiment de manquer d'expérience lors des oraux. 
Du coup après cet échec j'ai voulu me rediriger vers un CAP Petite Enfance afin d'obtenir un premier diplôme dans ce domaine. Mais clairement on m'a refermé la porte au nez. J'étais trop vieille et déjà diplômée, donc trop de bagages pour être en classe avec des élèves sortant de 3ème. Pourtant moi je n'y voyais aucun inconvénients mais c'était comme ça. 
Alors pour ne pas me déscolariser pendant un an et tourner en rond je me suis lancée dans une année de Fac de lettre, malheureusement ce n'était pas du tout ce qui m'intéressais. J'ai tenue une année mais hors de question de pousser plus loin. Ce n'était pas mon milieu. 
J'ai retenté et j'ai donc de nouveau joint l'école qui proposait ce CAP. Deuxième refus, mais cette fois la dame m'a orienté vers un autre établissement qui lui propose le CAP Petite Enfance en alternance, ce qui correspondrait mieux à mon profil. 
Ni une, ni deux, j'ai fait toutes les démarches nécessaires. J'ai eu la chance d'être prise en apprentissage dans une des crèches municipales de ma ville et j'ai donc intégré ce CAP. 
Il faut savoir que lorsque vous êtes diplômé vous pouvez passer le CAP en une année et non en deux ans. 
La mairie, n'étant pas au courant m'a fait signer pour deux ans, donc un cursus classique. Ce qui n'était pas grave car au moins j'avais deux années de salaires assurées... 
Me voilà donc à faire ma rentrée en septembre 2014 en CAP. 
Je dois vous avouer que je n'ai pas vu d'inconvénients à cela car pour moi c'était la possibilité de faire ce que j'ai toujours voulu faire. Donc peu importe le statut Cap ou non, peu m'importais. 
En revanche j'angoissais légèrement à l'idée de me retrouver avec des filles plus jeunes que moi. A l'époque j'avais 20, presque 21 et toutes les filles en avait 15-16. Alors je n'ai rien contres elles et mes deux années se sont plutôt bien passé. Mais je dois bien avouer qu'il y avait des jours plus durs que d'autres. 4 ans de différences à cet âge, désolé mais parfois ça compte. Mais bon j'ai pris sur moi et puis voilà tout s'est bien passé. 
Moi emploi du temps était donc aménagé car je n'avais pas à suivre les cours généraux. En revanche je me devais de rester dans l'établissement, du coup ça m'a donné pleins de temps libre pour m'avancer dans mes devoirs. 
Ce qui a été rude à était la considération des profs. Je ne sais pas comment vous l'expliquez, mais ils sont habitués à avoir des jeunes de 15-16 en classe donc quand vous vous en avez 20 c'est assez particuliers. Après le lycée et la fac je retombais au collège et ça ça a été difficile. Pour tout vous dire un jour je me suis faite disputer car j'avais une quinte de toux et du coups j'ai bu pour la faire passer. Qu'elle mauvaise idée... Mais au lycée on pouvait boire quand on voulait et en fac on pouvait même manger en cours. Alors imaginez. 
Finalement j'ai passé deux bonnes années durant lesquelles j'ai pu apprendre un métier qui me plaisait, tout en l'exerçant puisque j'étais en alternance et j'ai obtenu mon diplôme. 
De plus ça m'a ouvert des portes puisque dès la fin de mon apprentissage la mairie à décidé de me garder. Donc le bonheur ! 
Cette expérience m'a permise de travailler dans le milieu que j'aime et d'acquérir une certaine expérience dans le cas où je souhaiterais retenter mes concours d'auxiliaire. 

En fait si je vous ai fait ce post c'est que j'aimerais qu'on arrête de banaliser les choses. Ok le BAC à plus d'importance que le CAP si on compare les niveaux de ces diplôme, mais à quoi bon avoir un BAC si au final on ne fait pas ce qu'on aime ? Et puis franchement certains métiers ne s'apprennent qu'en CAP et l'alternance permet de mettre un premier pas dans le monde du travail et permet aux jeunes d'apprendre réellement. Bien plus que lors de cours magistraux. 
Alors sachez que quelque soit le chemin choisi, l'importance et de finir par faire ce que vous aimez. 
Je suis d'accord ça m'a pris plus de temps que si jamais en troisième j'avais directement était en CAP. Mais j'avais envie de ce BAC, je voulais le passer. Ca m'a peut-être fait perdre des années aux yeux de certains, mais à cet âge là croyez-moi je m'en fiche. On est jeunes on a le droit de se tromper, de faire ce que l'on veut. 
Et a tout ceux qui se poseraient la question de savoir si j'ai pas mal vécu de passer un CAP après un BAC, sachez que non. Il n'y a rien à dénigrer dans ce genre de formation. Et je suis heureuse d'avoir fait les deux. C'est une petite fierté personnelle. 


J'espère que cet article où je vous explique mon parcours scolaire vous aura plu. 
Et vous quel est votre parcours ? 
Bisous. 



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2 commentaires

  1. Bonjour.
    Ton article montre bien qu'il n'y a pas qu'une voie pour arriver au bonheur professionnel.
    Tu as bien raison de faire ce qui te rendra heureuse!
    Bon dimanche.

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    Réponses
    1. Je suis d'accord avec toi. L'important est de faire ce qu'on aime, peu importe le chemin emprunter.
      Bon dimanche à toi.

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